NOS LITS SONT DES RIVIERES

Nos lits sont des rivières
Qui nous roulent à l’infini
Nos lits sont des barrières
Entre raison et folie .

Nos draps sont blanches voiles
Qui nous poussent vers des îlots
Nous atteignons les étoiles
D’un ciel de lit toujours plus beau.

Nos corps essuient les tempêtes
De nos passions inassouvies
Que le temps jamais ne s’arrête
Laissons nous porter par l’oubli.

Juillet 2002