A MA SOEUR TANT AIMEE

« Lorsque tu seras grande »…..
Me disais-tu souvent
En plissant ton beau front,
Il te faudra apprendre
Ma Douce, même en pleurant,
A dompter tes passions
Ne pas toujours dire « Non! »
Mais savoir dire « Peut-être »
Tout n’est pas noir ou blanc
Accorder ton pardon
Et savoir reconnaître
Qu’il faut parfois du temps.

Tu savais me calmer
Et alléger mes peines
Tu me tenais toujours
Entre tes bras serrés
Ma tendre, ma Mylène,
Ma soeur, mon Amour.
Tu répètais sans cesse
« Je serai toujours là
Pour dissiper tes doutes.
Et tenir mes promesses,
Tu dois compter sur moi
Mais continuer ta route.

J’aurais dû me méfier,
Les Parques mènent la ronde
Elles ont saisi ta vie
Ne voulant te lâcher.
Dans la vallée profonde
Elles te tiennent endormie.
Tu me manques, ma Grande !
Surtout en ce moment
Où le coeur me chavire.
Qui saurait me comprendre,
A qui dire mes tourments
Sans manquer ni trahir?.

Septembre 2002