Je n'aurais jamais du te reprocher, à tort,
De n'en pas dire assez. Je te demande trop!
Je quémande sans cesse, réclamant plus encore
Des marques de tendresse et de l'amour, ces mots

Que tu n'as jamais dits à tes autres conquêtes.
Tu les murmures pourtant de si jolies façons!
Et moi, telle une enfant, je boude, fais la tête...
Ne me pardonne pas, tu aurais bien raison!

Mais voilà que tes yeux se remplissent de larmes!
Ton coeur a tant souffert qu'il ne peut retenir
Cette accumulation de douleurs et de drames
D'odieuses jalousies qu'il t'a fallu subir.

Je ne veux que ton rire et voilà que tu pleures.
Mais comment endiguer ces flots de désespoir?
Mon pauvre oiseau blessé, je ferai ton bonheur
Je vais guérir ce coeur, griffé sans le vouloir.

Décembre 2007

Pour mon Amour que j'ai blessé pardon!