Il y a des jours où le coeur en cavale
Voudrait jaillir de son carcan de chair
Il y a des nuits où l'esprit nous cisaille
Broyant nos rêves, nous clouant au calvaire.

Et se bousculent sombres doutes, fols espoirs
Lorsque les mots prononcés, les non-dits
Viennent assiéger notre pauvre mémoire.
La mort s'installe quand le désir s'enfuit.

Se souvenir des frissons, des caresses.
Vouloir encore étreindre et être aimé
Tendre les mains, s'accrocher au plaisir.

Vibrer encore, sombrer dans la tendresse
Qui unissait nos corps et nos pensées.
Chasser le doute, ne plus jamais souffrir.

10 février 2007.