BEAUCOUP TROP...

A qui pourrais-je confier mes peines
Qui peut comprendre mes tourments,
A qui confesser que je l'aime
Sinon à toi mon cher amant.

Mon coeur a trop caché ses haines
Seule, j'errais depuis si longtemps
Traquant l'amour à perdre haleine,
L'emprisonnant puis l'égarant.

J'usais ma peau à trop d'épines
Livrant mon âme à trop de charmes
A trop de passions assassines.
Je n'étais que furies et drames.

La route fut longue et solitaire
Le bonheur si près quelques fois.
Mais à quoi bon, mieux vaut le taire.
Vivre ou mourir, pour qui? Pourquoi?

Mais tu es là et je défaille
Lors, j'oublie mes erreurs d'antan
Je veux t'aimer vaille que vaille
Il nous reste si peu de temps.

Septembre 2002