CONVOITISES
Hola ! Ma belle, qu’elle est la cause
De ce regard perdu, noyé
Dans cette eau claire et si je n’ose
J’aimerais tant vous consoler.
Tendez vers moi votre visage
Ne le laissez pas s’abîmer
Dans ce chagrin troublant de l’âme
Il ne doit vous défigurer!
Asseyez-vous, enfant docile,
Sur ce banc et confiez-moi
Ce tracas qui vous fragilise
Je veux comprendre votre effroi.
Vous rougissez ! C’est peu de chose
De vous écouter et j’avoue
Que de vous voir cet air morose,
Trop me perturbe et me rend fou
De ne jamais devoir vous dire
Que je vous aime farouchement
Et vous désire à en mourir
Moi ,pauvre moine, vous douce enfant.
Septembre 2002
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