"Quoique je fasse, où que tu sois
Rien ne s'efface, je pense à toi"...

Les poètes ont déjà tout dit
Les amours mortes, les interdits
Les tentations et les passions
Les mensonges et les trahisons.

J'ai peu de mots pour te décrire
Ce qui me ronge et me déchire
Ce qui me comprime le coeur
Les sentiments qui me font peur.

Des idées martèlent ma tête
Tous ces toujours,tous ces peut-être
Ces promesses qui n'en sont pas
Ces "je t'aime" qui s'enfuient déjà

Ces mots d'amour quand tu t'acquittes
De me plaire et que tu suscites
Le désir de mourir un peu
Sur mon sexe et mes seins pulpeux.

C'est ainsi que tu m'as fauchée
Par tes airs de "ne pas y toucher"
Nous avons un bel avenir
De grandes choses à découvrir!

Ces mots taraudent mes entrailles
La haine achève le travail
Je te maudis pour m'avoir mise
Dans cet état de biche éprise

D'un loup perfide et enjôleur
D'un chasseur cruel et menteur
J'enrage de ne pouvoir te dire
Que sans toi je ne veux plus vivre

Mes sens décident à l'envers
Mon coeur exprime le contraire
"Quoique je fasse, où que je sois
Rien ne s'efface, je pense à toi"

Novembre 2002