TOURMENTS.

« Cette triste langueur qui nous vient des étoiles… »
Emprisonne mon coeur et trouble mes pensées.
Ce douloureux silence qui doucement s’installe
Muselle les désirs de mon âme immolée

Le martèlement sourd de la pluie sur le sol
Taraude mon esprit qui sommeille à demi
Inexorablement les minutes s’affolent
L’été qui m’a vu naître se dilue dans l’oubli.

Ne me laisse pas seule, mon coeur bat la chamade
Il secoue les barreaux qui veulent l’emprisonner.
Il sanglote, il gémit, il résiste, il se cabre
Il appelle au secours: toi seul peut le calmer.

Tu sais trouver les chants qui atténuent sa peine.
Il mendie tes caresses, il vole tes baisers.
Il réclame à grands cris «Ô , dis-moi que tu m’aimes! »
Il ne veux que ta force, refuse à te quitter.

Juste t’appartenir
Juste te désirer
Rien d’autre que t’aimer
Vivre en toi et mourir!

Août 2002