TELLE L'ALOUETTE..

Telle l'alouette qui conquiert le ciel
Puis qui se laisse porter par le vent
J'ai avancé vers toi comme un soleil
Pour qui ,fragile, j'ai élevé mes chants.

Confiante et douce je t'ai ouvert mon coeur
Tu as puisé toute mon énergie
J'ai repris vie au creux de ta chaleur,
T'ai initié aux jeux de l'inédit.

Tu me promets des amours à Florence
Et moi, naïve , je t'écoute en tremblant
Ne rêvons plus,oublions les romances!
Tes projets fous ne sont que faux-semblants.

Et j'ai le coeur qui cogne et qui grelotte
Ma vie bascule en un grand désarroi
Pauvre alouette, tu gémis et sanglottes
L'aigle cruel a transpercé sa proie.

Mes chants d'amour se changent en cris de guerre
Mes espérances en désespoirs sans fins
Je veux te fuir et noircir la lumière
Que tu m'offrais en liant nos destins.

Car tu m'immoles pour une accoutumance
Un feu éteint, une incompréhension,
Me sacrifies aux dieux des apparences,
Me crucifies, me tournes en dérision

Mon coeur explose, ma tête me fait mal
Je coule à pic au fond de mes folies
Ton désamour me porte un coup fatal
Ta cruauté m'ôte à jamais la vie.

Que dois-je faire pour que tu me choisisses?
Que puis-je dire pour conquérir ton âme?
Je n'ai rien dis pour que tu me séduises
Je ferai tout pour ranimer ta flamme

Février 2003