TEL L'OISELEUR...

Tel l'oiseleur tu as tendu ton pîège
Et je me suis prise dans tes filets.
L'amour de toi me déchire et assiège
Mon pauvre coeur qui est tout esseulé.

A trop souffrir ma vie est en jachère
Car Aphrodite de moi s'est éloignée.
Adieu mon âme, adieu pauvre Chimène
Cupidon m'a encore laissée tomber.

J'ai tant donné que je suis prisonnière
De déraison qui laboure mon coeur.
Pourquoi, mon Dieu, devoir toujours se taire
Et supporter les affres du malheur ?

Je meurs de toi car ne puis te tenir.
Déjà ton coeur se détache du mien.
Je me résigne à te laisser partir
Dès, lors Morphée, viens et saisis ma main.

Emporte-moi vers ce Schéol obscure
Hélas, mon âme est morte loin de lui.
Jamais bonheur auprès de moi ne dure.
Je suis douleur car mon amant me fuit.

Octobre 2002