SAISONS D’AIMER
Des gens trop bien intentionnés
Prédisent que les amours d’été
Ne durent bien qu’un seul été
Mais est-ce la seule vérité
L’amour ne peut-il exister
Que sous les rayons de Phoebé?
Tais-toi donc ma pauvre Cassandre!
Le feu qui couve sous la cendre
Ne perd rien à nous attendre!
Que viennent Novembre et Décembre
Nous ne quitterons plus la chambre.
Que les grandes langues aillent se pendre!
Lors mon Ange,assiège ma couche,
Et laisse déborder ta source.
A nos amours que nul ne touche.
Que mes élans ne t’effarouchent
Mon nard peut couler dans ta bouche
Tant que tu le voudras, ma Douce!
Septembre 2002
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