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MES CEDRES DU LIBAN.
J'avais planté des arbres au Liban
Des cèdres puissants convoités pour leur pacte.
Chaque rameau croissait sans différent.
Tous s'acceptaient sans crainte ni menace.
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Puis vint un jour, du Sud, les conflits
Qui opposèrent Musulmans et Chrétiens.
Las! Mes beaux cèdres durent-ils prendre partie
Et la rupture amorça leur déclin.
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Conservatrices, les forces politiques
Fières et jalouses de leur indépendance
Combats sanglants, défaites héroïques,
D'un compromis scellent la co-existence.
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Puis menacés par les velléités
D'un peuple hébreux poursuivant sa vengeance
Mes cèdres alors furent déracinés
Par trop de haine et de cruelles revanches.
J'avais planté des cèdres au Liban..
Juin 2004
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